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18 mai 2005

Jarmusch dénonce...

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«Nous sommes une culture qui s'isole à cause d'une sorte de nationalisme pernicieux.» Jim Jarmusch a dénoncé mardi à Cannes, à l'occasion de la présentation de son dernier film, «Broken Flowers», «l'attitude insulaire» de l'Amérique et son isolement culturel. Il a constaté, amer, que «beaucoup d'Américains ne pourraient pas citer les capitales européennes»; évoquant même son Président, Georges W. Bush, qui n'était «jamais allé à l'étranger avant» son élection. Ironique, le cinéaste a rappelé que «les Américains d'origine sont Indiens et que tous les autres viennent d'ailleurs».(libération.fr)

Pour une fois qu'un Ricain est lucide, en plus il fait partie des mes réalisateurs préférés (Ghost dog, Down by law, Dead man).

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(Jarmusch et ses lucky strike dans Brooklyn boogie de Paul Auster ("it's toated"))

«Broken Flowers» est un road-movie comparable à l'Odyssée d'Homère.
Dans ce film, Don Johnston, célibataire endurci, part à la recherche d'un fils de 19 ans, qu'il ne connaît pas, après avoir appris son existence par un courrier d'une de ses anciennes maîtresses. Au cours de son périple, il va retrouver quatre de ces anciens amours (dont Tilda Swinton et Julie Delpy entourant Jim Jarmusch sur la photo). Ces rencontres le confrontent à chaque fois à son passé et du même coup à son présent.

Jarmusch est un habitué de la Croisette, récompensé par la Caméra d'Or en 1984 pour «Stranger than Paradise» et la Palme d'Or du court-métrage en 1993 pour «Coffee and Cigarettes».
Vive ce (et non "le") cinéma...

1 Comments:

Blogger a said...

ha ha ha, bien marrant.
Sinon, ce post devrait etre recopier sur "les lumieres".

18/5/05 14:15

 

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